Curieux de découvrir les coulisses de notre organisme ? Faites la connaissance de Denise, notre formatrice d’anglais venue de Nouvelle-Zélande. À travers une interview pleine d’humanité, découvrez son parcours incroyable et les raisons qui l’ont poussée à transmettre son savoir à nos côtés.
Bonjour Denise, peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours ? Qu’est-ce qui t’a conduite à devenir formatrice en anglais ?
Bien sûr ! Je m’appelle Denise et je viens de Springston, en Nouvelle-Zélande. Cela fait maintenant 32 ans que je suis formatrice. Mon parcours est un peu particulier : à l’époque, je souhaitais enseigner dans une école, mais il y avait des quotas stricts pour devenir enseignante en Nouvelle-Zélande, et je n’ai pas été acceptée. J’ai donc suivi une formation en administration.
Par la suite, j’ai occupé un poste administratif à l’université, mais mon parcours a pris une tournure inattendue lorsque je me suis installée au Brésil en 1991. À Londrina, sans parler portugais, j’ai été recrutée par une école de langues, Cultura Inglesa, où j’ai reçu une formation pour devenir formatrice. J’y ai enseigné l’anglais aussi bien aux enfants qu’aux adultes.
Cette expérience a été très enrichissante. De retour en Nouvelle-Zélande en 1994, j’ai travaillé dans une école de langues comme assistante de direction et j’ai continué à me former pour obtenir le certificat TESOL. Puis, en 2001, je suis arrivée en France, où, ne parlant pas français, j’ai naturellement cherché à enseigner l’anglais.
Qu’apprécies-tu le plus dans la formation ?
Ce que j’aime le plus, c’est le contact humain. Travailler avec des stagiaires, voir leurs progrès, les accompagner dans leur apprentissage, c’est très gratifiant. La diversité des profils que je rencontre rend ce métier passionnant. Chaque élève est unique, et j’apprends autant d’eux qu’ils apprennent de moi. C’est un véritable échange, et c’est ce qui rend ce métier si enrichissant.
Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui débute dans l’apprentissage de l’anglais ?
La motivation est essentielle. Pour bien démarrer une formation, il faut avoir une raison forte, que ce soit pour le travail, un voyage, un diplôme ou pour booster son CV. Une fois cette motivation trouvée, il est essentiel de s’immerger dans un environnement anglophone, de pratiquer régulièrement et d’intégrer l’anglais dans son quotidien.
Chez Courzal Academy, nous proposons des formations en tête-à-tête, un moment privilégié pour s’entraîner à parler librement, surmonter les barrières linguistiques et gagner en confiance, même si des erreurs sont faites. L’important, c’est de progresser.
As-tu des anecdotes ou des moments mémorables à partager en tant que formatrice d’anglais chez Courzal Academy ?
Il y a toujours des moments amusants, comme lorsque les stagiaires utilisent des mots anglais de manière inattendue. Mais ce qui me touche le plus, ce sont les moments où mes élèves se confient. Chez Courzal Academy, on crée une bulle de confiance, et il arrive que des élèves partagent des histoires très personnelles. Par exemple, une élève m’a un jour raconté une histoire émouvante liée au décès de son neveu. Ce sont ces échanges sincères qui rendent ce métier si spécial pour moi.
Tu es originaire de Nouvelle-Zélande. Qu’est-ce qui t’a poussée à t’installer en France ?
J’ai rencontré un Français en Nouvelle-Zélande, et j’ai décidé de le suivre en France. J’aime la France, mais la Nouvelle-Zélande me manque beaucoup, surtout ma famille et mes amis. Avec la distance, c’est difficile de se revoir régulièrement, mais nous restons en contact grâce aux visioconférences et messages.
En dehors du travail, quels sont tes hobbies ?
J’adore être à l’extérieur. En tant que Néo-Zélandaise, les grands espaces me sont essentiels. Je fais du jardinage, j’ai la main verte ! J’aime aussi lire, le cinéma, la natation, le vélo, la marche et le tennis, même si je ne joue pas autant que je le voudrais.
Quelle est ton expression néo-zélandaise préférée ?
J’adore l’expression « in the wop-wops », qui signifie « au milieu de nulle part ». Si quelqu’un dit « j’habite in the wop-wops », cela veut dire qu’il habite dans un endroit très reculé.